La droite travailliste cherche à se débarrasser de Jeremy Corbyn

Il y a un peu plus d’un an, le dirigeant du Parti travailliste, Ed Miliband, a démissionné suite à la défaite de son parti aux élections législatives de mai 2015. En septembre, Jeremy Corbyn a été élu pour lui succéder, avec plus de 60% des voix face à trois autres candidats. Ce fut un véritable choc pour le monde politique britannique, un choc qui ne s’est pas atténué depuis.

La droite travailliste cherche à se débarrasser de Jeremy Corbyn

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Il y a un peu plus d’un an, le dirigeant du Parti travailliste, Ed Miliband, a démissionné suite à la défaite de son parti aux élections législatives de mai 2015. En septembre, Jeremy Corbyn a été élu  pour lui succéder, avec plus de 60% des voix face à trois autres candidats. Ce fut un véritable choc pour le monde politique britannique, un choc qui ne s’est pas atténué depuis.

Dans les années 1980, il y avait une gauche forte dans le Parti travailliste, dont la figure emblématique était Tony Benn, décédé en 2013. Au cours d’une véritable chasse aux sorcières, cette gauche a été cassée par l’appareil du parti. Certains ont été exclus, d’autres ont abandonné, quelques-uns ont retourné leur veste. La gauche a été complètement marginalisée, gardant quand même  une poignée de députés au Parlement. Corbyn était de ceux-là.

Depuis, le Parti travailliste a beaucoup changé. Il est devenu le New Labour de Tony Blair, un parti normalisé et formaté pouvant entrer, en alternance, dans un cadre néolibéral, en acceptant l’essentiel des contre-réformes de Margaret Thatcher: privatisations, dérèglementation, lois antisyndicales. Et soutenant, contre l’opposition massive de la population britannique, la guerre de Bush en Iraq en 2003.

Plus le parti virait à droite, plus les militants de gauche qui étaient encore restés le quittaient. Son électorat aussi. Blair a gagné les élections de 1997 avec 13,5 millions de voix, en treize ans, le parti en a perdu 5 millions.

A la surprise générale, Ed Miliband a été élu en 2010 à la direction du parti sur un programme de gauche, grâce notamment au soutien des syndicats. Dirigeant faible et vacillant, il a largement déçu les espoirs de ceux qui l’avaient soutenu, mais il a au moins ouvert la voie à une certaine contestation du bilan du parti au gouvernement depuis 1997.
La défaite de mai 2015 a produit un déclic. Les semaines suivantes ont vu l’arrivée de dizaines de milliers de nouveaux adhérents, en très grande majorité des gens qui adhéraient pour se battre contre la perspective de cinq ans de plus d’austérité sous le gouvernement conservateur de David Cameron.

L’élection pour la succession de Miliband a eu lieu pour la première fois selon un système «une personne, une voix», les électeurs étant répartis en trois catégories : les membres du parti, les syndicalistes affiliés et ceux qui s’enregistraient comme supporters du Labour. C’est ce qui a permis la victoire de Corbyn.

Dès le premier jour, il était confronté à l’hostilité d’environ 80% de la fraction parlementaire, allant de la droite blairiste à ce qu’on appelle « the soft left », la gauche molle. Ces derniers avaient soit soutenu Blair, soit s’opposaient à lui dans des limites «acceptables».

Corbyn a été élu sur la base d’un refus de l’austérité. Il s’était engagé à renationaliser les chemins de fer et à nationaliser le secteur de l’énergie; son opposition aux armes nucléaires et son refus de toute guerre impérialiste étaient connus. Il a gagné les voix de 250.000 personnes, ce qui lui permettait d’être élu à la direction du parti, avec un programme totalement inacceptable pour la grande majorité des députés. Des discours contre l’austérité, pourquoi pas, cela ne coûte pas cher et cela ne nous empêche pas d’être «responsables» une fois au gouvernement et d’imposer notre propre austérité. Mais des nationalisations, l’abandon de l’arme nucléaire, l’abrogation des lois antisyndicales … pas question.

Les attaques étaient constantes, et pas toujours directement centrées sur les divergences politiques. Avec Corbyn on ne peut pas gagner, disaient-ils. Pourtant, à chaque élection partielle, les candidats travaillistes gagnaient avec des majorités accrues, le parti obtenait plus de voix que les Conservateurs aux élections locales et gagnait la mairie de Londres.
Il y avait des bruits incessants de tentatives de déboulonner Corbyn, et quelques tentatives avortées. Le référendum sur le Brexit a fourni l’occasion d’agir. Corbyn avait fait campagne pour rester dans l’UE. Mais, à la différence de l’aile droite de son parti, en critiquant l’UE et en avançant la perspective d’un combat pour changer l’UE avec les autres forces de gauche en Europe. Logiquement, il refusait de faire campagne commune avec Cameron, à la différence des Blairistes. Après la victoire du Brexit, face à la possibilité d’élections anticipées, ils ont décidé de frapper. Dans un premier temps, ils faisaient pression pour que Corbyn s’en aille, qu’il démissionne. Dans un vote, 172 députés travaillistes, 75% de la fraction, lui refusaient la confiance. Corbyn résistait et il était soutenu, de façon décisive, non seulement par les adhérents dans le pays, mais par la plupart des syndicats.

Enfin une députée, Angela Eagle, a annoncé qu’elle se présentait contre Corbyn (depuis lors il y a eu un deuxième candidat). Pour le contester dans sa fonction, elle avait besoin des signatures de 51 députés ou eurodéputés. Elle les avait. S’ensuivait une tentative d’obliger Corbyn à les avoir aussi, ce qui était quasiment impossible. Finalement, le 12 juillet, le Comité exécutif national du parti a tranché, par 18 voix contre 14. Corbyn n’en avait pas besoin. Mais en fin de réunion, alors que certains des soutiens de Corbyn étaient déjà partis, l’exécutif a adopté une règle selon laquelle seulement ceux qui étaient membres du parti au 12 janvier 2016 pouvaient voter, privant ainsi 130.000 membres du parti du droit de vote. C’est tellement gros qu’il n’est pas sûr que cela tienne.

On va donc vers une nouvelle élection du leader du Parti travailliste. Et les lignes sont assez claires : d’un côté la fraction parlementaire et l’appareil du parti ; de l’autre les soutiens de Corbyn dans les sections du parti et les syndicats, les gens qui se battent quotidiennement contre l’austérité, le racisme, les contre-réformes néolibérales. Cette fois-ci encore, plus qu’en 2015, les médias et le monde politique seront mobilisés contre Corbyn. S’il gagne, le congrès du parti en automne peut être l’occasion de faire peser dans la décision les nouveaux adhérents et de renforcer la gauche dans l’exécutif. Et il y aura sans doute des initiatives pour évincer certains députés. Mais qu’il gagne ou qu’il perde, la guerre civile au parti travailliste n’est pas près de se terminer. Aujourd’hui de plus en plus nombreux sont ceux qui parlent d’une scission à terme.

International @de

15-Jul-2016 Von

Führt der Brexit zu einer neuen Rezession ?

Innerhalb des Euroraums wurden seither manche Maßnahmen getroffen, um eine erneute Krise abzufedern, wie die Anhebung der obligatorischen Reserven der Banken, die regelmäßigen Gesundheitschecks der Banken oder die Einrichtung eines solidarischen Fonds, der langsam wächst und der im Notfall die Löcher bei systemischen Banken stopfen soll.

Führt der Brexit zu einer neuen Rezession ?

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Die Folgen der Krise von 2008 sind noch nicht verarbeitet und eine neue Krise scheint unausweichlich, denn die Gründe, die zur letzten Krise geführt haben sind noch immer da. Da wären vor allem die Blasen diverser Natur und eine „Überblase“, die darin besteht, dass die an den Börsen gehandelten Werte insgesamt weit über dem Wert der materiellen Produktion liegen, die sie darstellen sollen. Die Rezession hält in manchen Ländern an, und insgesamt driftet der Kapitalismus des Westens, wie z.B. in Japan, in die langfristige Deflation.

 

Innerhalb des Euroraums wurden seither manche Maßnahmen getroffen, um eine erneute Krise abzufedern, wie die Anhebung der obligatorischen Reserven der Banken, die regelmäßigen Gesundheitschecks der Banken oder die Einrichtung eines solidarischen Fonds, der langsam wächst und der im Notfall die Löcher bei systemischen Banken stopfen soll.

 

Diese Maßnahmen sind aber alle nur defensive Korrektive, die nicht an den Wurzeln des Übels ansetzen, wie z.B. die mangelnden Investitionen und die Verlagerung der produktiven Wirtschaft in die Finanzsphäre. Dieser Tage illustrieren die italienischen Banken, die auf 400 Milliarden Euro an faulen Krediten sitzen, dass die anhaltende Stagnation das Finanzsystem unterminiert, denn Italiens Banken haben sich nur teilweise verspekuliert. Ihr Hauptproblem ist, dass die kleinen Kredite nicht zurückbezahlt werden, weil Kleinbetriebe und Haushalte es nicht mehr können. Nun stellt sich die Frage, ob der Staat nochmals eingreift oder ob die neu geltende Regel auch wirklich angewendet wird, welche vorsieht, dass Aktionäre und Kunden ab 100.000 € Spareinlagen selber zahlen müssen und nicht mehr der bereits ausgelaugte Staat.

 

Alle diese Maßnahmen gehen nicht nur nicht an die Wurzeln des Problems, sie können auch die Auslöser einer neuen Krise nicht verhindern. Diese Auslöser können weitgehend irrational sein und im nebeligen Feld der „Massenpsychologie der Broker“ zu suchen sein. Die systemkritischen Ökonomen, wie auch mache prokapitalistische Wirtschaftstheoretiker – bis in die Kreise des Weltwährungsfonds hinein – gehen von der Wahrscheinlichkeit einer erneuten gravierenden Krise aus, aber keiner vermag zu sagen, was der Auslöser sein wird. Die Auswirkungen der Überproduktionskrise in China? Eine große Bankenkrise in Italien? Das Platzen einer Blase in einem bestimmten Wirtschaftszweig, etwa der Immobilienkredite? Der Brexit?

 

In der Schockstarre des 23. Juni hatten Juncker, Tusk und Schulz, wie aus einem Hals, die sofortige Anwendung des Artikel 50 gefordert, damit die Situation der allgemeinen Verunsicherung nicht zu einer chaotischen Reaktion der Märkte führe. Vielleicht hatte auch eine etwas dümmliche Revanchereaktion mitgespielt. Das Pfund ist eingebrochen, der Euro nur wenig, nach einigen Tagen hatten die Börsen sich wieder eingependelt. Bedenklich ist die Situation mehrerer großer Immobilienfonds, die jede Verkäufe seitens der Anteileigner gesperrt haben, weil sie zahlungsunfähig sind. Es scheint sich aber um ein lokales Phänomen in der City zu handeln, das dadurch ausgelöst wurde, dass die gewerblichen Immobilienpreise in London nun fallen, weil die Multis einen Teil ihrer Beschäftigten in der City abzuziehen gedenken, um sie nach Frankfurt, Paris, Dublin … oder Luxemburg zu verlagern.

 

Großbritannien ist nicht im Euroraum und es sieht nicht danach aus, als würde der Brexit zum Auslöser einer größeren Panik an den Börse. Die neue Lady May an der Spitze der britischen Regierung muss den famosen Brief mit der Anrufung des Artikel 50 nicht sobald abschicken. Wird sie es überhaupt tun? Aus ihrer Sicht könnte es interessanter werden, zuerst vorteilhafte Bedingungen für den Verbleib im gemeinsamen Markt und den Erhalt der „Pässe“ für die Aktivität der Banken der City auf dem Kontinent auszuhandeln. „Kommt gar nicht in Frage“, sagte das Trio aus Brüssel vorlaut. Nun fragt sich, welches Mittel diese denn haben, die Regierung der Tories zum Abschicken des ominösen Schreibens zu zwingen. Dann bestünde noch die Möglichkeit, erst einmal Neuwahlen auszurufen, wenn es dafür eine Mehrheit im Unterhaus geben könnte; dies in einer Situation, wo (New) Labour vor der Spaltung steht. In Brüssel wird man wohl abwarten und Earl Grey trinken …oder Darjeeling.

Politik

14-Jul-2016 Von

« État d’urgence » = état d’exception politique

Nous poursuivons aujourd’hui la série d’articles sur l’« état d’urgence » que la proposition de loi 6938 d’Alex Bodry entend instituer au niveau de la Constitution. Cet article traite la question de la législation permettant de faire face à une situation d’urgence comme des catastrophes naturelles ou des attentats terroristes.

« État d’urgence » = état d’exception politique

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Nous poursuivons aujourd’hui la série d’articles sur l’« état d’urgence » que la proposition de loi 6938 d’Alex Bodry entend instituer au niveau de la Constitution. Dans un premier article, l’ancien député de déi Lénk, Serge Urbany, a tracé l’évolution de la notion d’urgence aboutissant à la réforme constitutionnelle de 2004. Il traite aujourd’hui la question de la législation permettant de faire face à une situation d’urgence comme des catastrophes naturelles ou des attentats terroristes. Dans une 3e partie sera analysée la proposition de révision constitutionnelle Bodry et la position de déi Lénk dans ce contexte.

(2) L’urgence dans la législation

Les adeptes de la constitutionnalisation de l’état d’urgence, en fait tous les autres partis et le Conseil d’Etat, font généralement valoir qu’ainsi le gouvernement aurait la possibilité de réagir à toute situation imprévue, puisque la Constitution l’y autoriserait de plein droit.

Soyons sérieux: le jour d’événements aussi graves que ceux de Paris ou de Bruxelles (attentats terroristes avec beaucoup de morts et de blessés), un gouvernement serait incapable de faire quoi que ce soit s’il n’y avait pas au préalable un système de secours développé, des hôpitaux mis en alerte, des routes pouvant être bloquées pour permettre le transport des blessés ou empêcher les auteurs des attentats de s’enfuir, une police pour intervenir et ensuite pour enquêter. Et même l’instauration d’un état de vigilance particulier pendant un certain temps, en cas de menaces d’attentats persistantes, avec protection des écoles et d’autres infrastructures importantes et des moyens de contrôle et de perquisition adaptés, est déjà possible aujourd’hui.

Et le jour d’un incident grave à Cattenom, ou de la rupture des bassins supérieurs à Vianden, que pourrait faire un gouvernement s’il n’avait pas à sa disposition un plan d’évacuation de grandes parties de la population, assorti d’obligations d’éloignement, de déplacements forcés, d’assignations à un lieu de séjour, de réquisitions.

L’État a déjà actuellement tous ces moyens pour gérer des catastrophes naturelles ou des attentats massifs.

Ces moyens sont prévus dans les différentes législations sur les forces de l’ordre et l’armée, les services de secours, l’aide médicale urgente et aussi dans le Code d’instruction criminelle (fouilles, infiltrations, perquisitions et saisies, repérages téléphoniques…).

Il se peut que ces mesures soient incomplètes. La loi pourra les compléter, les spécifier selon le type de danger (projet de loi 6921 sur la réforme du Code d’instruction criminelle) ou prévoir des règlements complémentaires en cas de besoin urgent.

Certaines dispositions peuvent s’avérer démesurées : le législateur pourra les adapter. Il faudra évidemment être attentif aux droits individuels ; de telles mesures législatives nécessitent un débat public préalable : pas d’arbitraire administratif dans la précipitation.

Le gouvernement a de plus à sa disposition un instrument administratif appelé à prévenir, à anticiper et à gérer les crises, la crise étant définie dans le projet de loi 6475 sur le Haut-commissariat à la Protection nationale (HCPN) comme « tout événement qui, par sa nature ou ses effets, porte préjudice aux intérêts vitaux ou aux besoins essentiels de tout ou partie du pays ou de la population, qui requiert des décisions urgentes et qui exige une coordination au niveau national (…) et, si besoin en est, également au niveau international. »

Même s’il s’agit d’une nouvelle création, la protection nationale existe déjà depuis 1959 ; elle a été mise en veilleuse en 1993, après la fin de la guerre froide, et réactivée dans une nouvelle approche « tous secteurs – tous risques » après le 11 septembre 2001. Elle s’occupe ou s’est occupée dans le passé de dossiers comme la grippe aviaire, la pandémie H1N1, l’Ebola – en coopération avec … l’OTAN, mais aussi de cyber-attaques, des exercices Cattenom, de « piraterie maritime » contre des navires battant pavillon luxembourgeois.

Le HCPN a élaboré des plans d’intervention divers : nombreuses victimes, accident nucléaire, intempéries, rupture d’approvisionnement en énergie, cyber-attaques, « Vigilnat » en cas d’attaques terroristes.

Tous ces plans ont une base légale qui sera encore renforcée par le projet sur le HCPN voté cette semaine à la Chambre des Députés.

On peut – et on doit – critiquer beaucoup d’aspects de la politique des gouvernements concernant la sécurité et l’urgence, mais toujours est-il qu’elle est décidée au parlement.

Comme nous le verrons dans la suite, l’inscription de l’état d’urgence dans la Constitution poursuit d’autres buts. Il s’agit de mettre le pouvoir exécutif en mesure de passer outre à des lois. C’est là qu’interviennent des notions directement idéologiques comme celle d’« ordre public ». Et c’est à partir de ce moment que nous risquons d’entrer dans l’état d’exception politique pur et simple.

Article rédigé par Serge Urbany

Solidarité avec le processus révolutionnaire et le peuple vénézuélien

L’avènement du mouvement « Bolivarien » sous l’impulsion de Hugo Chavez, a été le résultat des luttes sociales contre la politique néolibérale dans le Venezuela des années quatre-vingt-dix. Cette politique de privatisations avait complètement déséquilibré une société déjà fortement marqué par des inégalités et injustices sociales, entre ceux qui profite des revenus du pétrole et ceux des exclus qui survivent dans des bidons-villes.

Solidarité avec le processus révolutionnaire et le peuple vénézuélien

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L’avènement du mouvement « Bolivarien » sous l’impulsion de Hugo Chavez, a été le résultat des luttes sociales contre la politique néolibérale dans le Venezuela des années quatre-vingt-dix. Cette politique de privatisations avait complètement déséquilibré une société déjà fortement marqué par des inégalités et injustices sociales, entre ceux qui profite des revenus du pétrole et ceux des exclus qui survivent dans des bidons-villes.

Dans les années suivantes des vastes programmes de développement dans le domaine de la création d’emploi, de la santé et de l’éducation publique, dans la construction d’habitations et l’alimentation de base, ont été misent en œuvres. L’organisation c’est fait avant tout dans le cadre des « missions bolivariennes », structures d’initiatives citoyennes para-étatiques, financés par les revenus pétroliers. Le socialisme de Chavez a ainsi développé une sorte de « société parallèle » à côté de l’économie privé et du vieux appareille d’état de l’ancien régime (qui existe toujours).

Malgré des succès incontestables, cette politique a été combattu et saboté dès le début par la droite, les multinationales et les puissances occidentales. Dans le domaine de l’augmentation de la productivité et de l’autosuffisance alimentaire, la politique de la main tendu de Chavez, à directement démontré ses limites. Les intérêts du patronat vénézuélien ne se situent pas dans des investissements productifs mais dans l’accaparement de la rente pétrolière et du contrôle des secteurs d’importation et de distribution.

Après la mort du président Chavez, le gouvernement Maduro a encore multiplié les concessions financières à la bourgeoisie. De plus en plus de pétrodollars ont été accordés au patronat, avec des effets désastreuses pour l’économie et la société. Ces capitaux ont fini directement sur les comptes bancaires à l’étranger et non dans la production ou dans l’importation de produits alimentaires. Ils organisent la pénurie pour augmenter les prix et discréditer en même temps Maduro. La forte chute du prix du pétrole sur le marché mondiale et une sécheresse, du au phénomène ˮel niñoˮ accentuent encore les problèmes.

Au lieu de se donner les moyens d’exercer eux-mêmes le commerce extérieur, le gouvernement Maduro à laisser cette arme dans les mains de la droite réactionnaire, qui contrôle jusqu’à ce jour, toujours la grande majorité des importations, le transport et la distribution alimentaire. Les militants de gauche, critiques envers cette politique, ont été écartés du PSUV au même moment où des cadres du parti ont commencé des ˮactivités commerciales! Lors des derniers années 24 Milliards de Dollars ont accordés aux banques privés pour l’importation commerciale, avec les effets qu’on connait. Un pays au bord de la pénurie, une inflation galopante, et un chaos économique orchestrés par la bourgeoisie et ses partis politiques…

Le modèle d’une « économie mixte », bâtit sur la cohabitation pacifique entre une économie privé basé sur le profit et un secteur de développement sociale financé par une redistribution de la rente pétrolière, ne fonctionne plus. Des choix fondamentaux s’imposent maintenant!
La perte de la majorité parlementaire, un référendum révocatoire en vue et une vague de violence sans précédent des bandes armées d’extrême droite, annonce une crise ouverte. Pourtant rien n’est encore perdu d’avance. La droite a comme seule alternative les vieilles recettes néolibérales, comme privatisations, suppression des acquis sociaux, baisses des revenus au profit de leur clientèle ! Les exemples de Macri en Argentine et de Temer au Brésil le démontrent au mieux et ils le savent très bien. Pourtant, à la différence du Brésil et de l’Argentine, la droite réactionnaire sait, qu’au Venezuela existent un mouvement de masse forte et qu’une victoire temporaire dans les urnes ne résoudra pas leurs problèmes. Pour ça, ils préparent déjà l’écrasement violent du mouvement populaire bolivarien par une vague de terreur blanche…

Sans une remobilisation révolutionnaire du peuple. Sans l’implication du peuple dans la lutte contre la spéculation, l’accaparement des aliments, le contrôle des importations et de la distribution, aucune amélioration ne sera possible. La direction du PSUV n’aura le choix qu’ entre cette voie ou la capitulation politique. « dei Lenk » sera solidaire du peuple vénézuélien dans sa lutte et soutiendra chaque initiative d’approfondissement de la révolution au Venezuela.

Politik

01-Jul-2016 Von

Premières impressions après le Brexit

«Ne vous trompez pas. Le vote par la Grande-Bretagne pour quitter l’UE est le coup le plus nuisible jamais infligé à l’ordre international libéral et démocratique créée sous l’égide des Etats-Unis après 1945. La boîte de Pandore est bel et bien ouvert »

Premières impressions après le Brexit

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«Ne vous trompez pas. Le vote par la Grande-Bretagne pour quitter l’UE est le coup le plus nuisible jamais infligé à l’ordre international libéral et démocratique créé sous l’égide des Etats-Unis après 1945. La boîte de Pandore est bel et bien ouverte ». L’auteur de ces lignes n’est pas un gauchiste se félicitant de la défaite de cet ordre mondial, vaincu par les travailleurs britanniques. Au contraire, il s’agit du jugement du très libéral Tony Barber, responsable des questions internationales à la rédaction du Financial Times de Londres (édition des 25-26 juin 2016).

En effet, ce vote constitue un événement majeur qui aura des répercussions bien au-delà du Royaume-Uni. Pas très uni, d’ailleurs.
Le Royaume-Uni est l’une des principales puissances impérialistes de la planète et Londres (« la City ») est, par le volume et l’ampleur de ses transactions, le plus important centre financier du monde. Il constitue en effet une des pièces maîtresses de l’ordre mondial dont parle Barber et joue en particulier un rôle de pivot entre les Etats-Unis et l’Union Européenne. Son appartenance à l’UE est utile à celle-ci, sur le plan politique et économique, ainsi qu’à l’hégémon états-unien. En revanche, l’importance de son secteur financier signifie qu’il n’a aucun intérêt à adopter l’euro, une monnaie contrôlée depuis Francfort. Il n’a jamais non plus été attiré par le projet d’une Europe fédérale, qui limiterait ses marges de manœuvre. Il a pu négocier son appartenance à l’Union avec une série d’exemptions, notamment concernant l’euro et la zone Schengen.

Ces arrangements, défendus par David Cameron et son courant du Parti conservateur, ainsi que par la droite, majoritaire dans la fraction parlementaire, du Parti travailliste. Ils correspondent aux intérêts bien compris des secteurs largement majoritaires des classes dirigeantes – la City, les banques, les multinationales,  une  large majorité du grand capital. Qui ont logiquement apporté leur soutien à Cameron dans la campagne référendaire.

Il existe un point de vue minoritaire, défendu notamment par une forte minorité du Parti conservateur au Parlement, selon lequel le Royaume-Uni ferait mieux sur la scène internationale en dehors de l’UE. Ce point de vue a été expliqué par un des responsables parlementaires conservateurs, Chris Grayling. Il fallait «libérer la Grande-Bretagne d’une Europe en grande difficulté, où nous étions confrontés à une marginalisation croissante, alors que [l’UE] déterminait de plus en plus la façon dont nous travaillons. Les directives de l’UE ont déjà nui à la City et aux milieux d’affaires au Royaume-Uni ». (Financial Times, 27 juin, 2016)

Assez minoritaire dans les rangs conservateurs pendant les années 1990, ce courant a gagné en importance ces derniers temps, au fur et à mesure que le fédéralisme autoritaire de l’UE et surtout de la zone euro se renforçait. Autre phénomène qui renforçait ce courant : la preuve croissante apportée par l’UKIP de Nigel Farage (4 millions de voix aux élections législatives de 2015) qu’il était possible de mobiliser un soutien populaire pour une sortie de l’Union.

C’est pour mettre fin aux divisions dans les rangs du Parti conservateur que David Cameron a promis un référendum sur la question, lequel a finalement eu lieu le 23 juin avec le résultat que l’on sait.
Il n’y a pas qu’une seule boîte de Pandore, mais plusieurs. Il y a en effet celle dont parle Barber, sur le plan international. Mais au Royaume-Uni, David Cameron en a ouvert une autre en transposant le débat sur l’Europe des cercles du pouvoir et du Parlement devant la masse de la population, qui s’en est saisie pour exprimer ses propres préoccupations.
Commençons par voir rapidement qui a voté comment et pourquoi. (On utilisera les mots anglais Leave, pour quitter l’UE et Remain pour y rester.)

En termes de groupes d’âge, les choses sont assez claires : ceux qui ont voté Leave vont de 27% des 18-24 ans à 60% des plus de 65 ans.
En termes d’appartenance politique, 58% des électeurs conservateurs ont voté Leave, représentant 40% du Leave total ; pour les électeurs travaillistes, c’est 37%, 20 % du Leave total.

En termes de classe sociale, on utilise en Grande-Bretagne l’échelle ABCDE, allant des plus riches aux plus pauvres. Le seul groupe où Remain était majoritaire, à 57%, est AB, les couches les plus aisées, cadres supérieurs, professions libérales etc. C1, classes moyennes supérieures : 51% Leave, 49% Remain. Pour le reste, C2DE, allant des classes moyennes inférieures aux couches populaires, c’était 64% Leave, 36% Remain. Mais il faut signaler que dans certaines grandes villes populaires, entre autres Cardiff et Liverpool, Remain était majoritaire à environ 60%. Et dans le vote à Londres (globalement 60% Remain, 40% Leave) il y avait aussi bien les quartiers populaires à la population multiculturelle que les beaux quartiers.

Mais dans le vote Leave, de manière très significative, il y avait des centaines de villes de taille petite ou moyenne, des villes industrielles devenues post-industrielles, dont beaucoup ne se sont jamais remises de la destruction de l’industrie par Thatcher dans les années 80. Il y avait aussi, bien sûr, les zones rurales et les banlieues aisées conservatrices.

Les motivations des votants :

Leave : « le principe que les décisions concernant le Royaume-Uni devraient être prises au Royaume-Uni », 49% ; « partir offre la meilleure chance de reprendre le contrôle sur l’immigration et les frontières », 33% ; « rester ne nous laisserait aucun contrôle sur l’expansion ou les pouvoirs de l’UE à l’avenir », 13%. Seulement 6% ont pensé que du point de vue économique le Royaume-Uni irait mieux dehors.

Remain : si on quittait l’UE, les risques pour l’économie, l’emploi, etc., seraient trop importants, 43% ; en restant, le Royaume-Uni aurait « le meilleur des deux mondes » – accès au marché unique sans faire partie de Schengen ou de l’euro, 31% ; peur d’être « isolés de ses amis et voisins », 17% ; à cause d’un « attachement  fort à l’UE et à son histoire, à la culture et aux valeurs partagées », 9%.

Première impression : les partisans du Leave sont plus décidés : ils veulent la souveraineté et le contrôle des frontières (quoi qu’on en pense). Plus de la moitié des Remain citent des raisons négatives, la peur des conséquences d’une sortie. C’est sans doute pourquoi tout le monde disait avant le vote que les partisans du Leave étaient plus motivés pour voter – en sous-estimant pourtant leur nombre. On peut ajouter que pour voter contre le Premier ministre et la majorité de ses députés, le Parti travailliste, la Banque d’Angleterre, les grandes banques et les multinationales qui multipliaient les avertissements sur les conséquences néfastes d’une sortie, il fallait bien être motivé.
A noter aussi le pourcentage extrêmement faible de ceux qui ont voté par entière adhésion à l’UE. On peut penser que ce pourcentage serait plus élevé dans d’autres pays, mais pas beaucoup.

En ce qui concerne les motivations, donc, il y a quand même les 33% qui sont motivés par l’immigration et les frontières. C’est une minorité, mais une minorité significative, et cela a beaucoup marqué la campagne et donné libre cours à l’expression d’idées xénophobes, voire racistes. Mais il faut nuancer. Il y a des noyaux durs de racistes, parfois violents, qu’il faut combattre. Et puis il y a beaucoup de gens sensibles au discours mettant sur le dos des immigrés les problèmes d’emploi, de logement, des services publics, etc.  Et avec ceux-là on peut discuter, en ciblant la responsabilité des gouvernements.

Mais il n’y a pas que le facteur immigration. Dans cette volonté  exprimée par la moitié des personnes votant Leave, dans cette idée que les décisions les concernant devraient être prises en Grande-Bretagne, il y a sans doute le souhait que leur gouvernement s’occupe d’eux comme avant. Paradoxalement, « l’avant » auquel ils pensent est moins l’époque avant l’adhésion à l’Union européenne qu’avant la catastrophe qu’était l’offensive thatchérienne, qu’ils le sachent ou non. Ce n’étaient pas les couches les plus politisées, avec des exceptions, qui ont voté Leave.  La majorité des électeurs travaillistes et la grande majorité des jeunes ont voté Remain. Cela n’invalide en rien le cri de détresse de beaucoup qui ont voté Leave. Dans sa première «une» après le vote, le Financial Times a parlé d’un «vote qui a été la réflexion d’un rugissement de rage de la part de ceux qui se sentent aliénés de Londres et laissés pour compte par la mondialisation». Un rugissement de rage et une exigence que le gouvernement s’occupe avant tout d’eux – avant les banquiers, avant les riches et, oui, avant les immigrés. Il fallait s’occuper d’eux, les vrais travailleurs, mais aussi les vrais britanniques. S’il y avait un ciment idéologique, c’était le vieux nationalisme anglo-britannique, le legs d’un empire qui n’existe plus.  Ce nationalisme-là n’a rien de progressiste et ne peut qu’au mieux mener dans une impasse ; au pire, il peut être exploité par des forces réactionnaires.

La campagne Leave a réussi à fédérer tous ces mécontentements en les tournant vers l’UE. Un travail qui avait déjà été bien entamé par l’UKIP. Il y a là une certaine ironie. On remarque souvent à gauche en Europe que le Royaume-Uni est exempt de certaines clauses sociales. On dit moins souvent qu’il est aussi exempt des règles de la zone euro et du pacte fiscal. Les citoyens britanniques souffrent beaucoup moins que d’autres des diktats de l’Europe néolibérale. En revanche, ils ont beaucoup souffert de l’austérité, des privatisations et attaques contre l’Etat social de leurs propres gouvernements successifs, conservateurs et travaillistes. Maintenant la situation sera potentiellement plus claire et les vrais adversaires plus visibles. Il semble que parmi la masse des personnes votant Leave il y ait eu peu d’enthousiasme pour les dirigeants de la campagne officielle, Johnson, Gove et d’autres dirigeants conservateurs. Si c’est le cas, elles ont eu raison. Ces gens-là vont les trahir, sans l’ombre d’un doute.

Quelques mots sur la gauche britannique, qui a été divisée dans cette campagne référendaire. D’abord, il y avait un secteur de la gauche qui a fait campagne pour rester dans l’Union européenne sur la base d’une opposition à la campagne Leave, dominée par des forces et des idées réactionnaires. Cela allait de la gauche radicale – le petit parti Left Unity, le courant Socialist resistance et autres – à la plupart des syndicats. Les discours étaient pour le moins critiques envers l’Union européenne, parfois en exagérant un peu ses bénéfices sociaux, parfois sans aucune illusion sur l’UE. L’aile droite blairiste du Parti travailliste a fait campagne sans complexe avec Cameron et sur le même thème : rester, c’est mieux pour le capitalisme britannique. Quant à Jeremy Corbyn, il a mené une campagne globalement correcte, refusant de s’allier avec Cameron et critiquant non seulement l’UE, mais aussi la façon dont la campagne Remain officielle cherchait à gagner en faisant peur aux électeurs.

Il y avait aussi une campagne « Lexit » (« Left exit », sortie à gauche), menée par le petit Parti communiste, les deux principales organisations d’extrême gauche et quelques forces syndicales, dont le très combatif RMT, le syndicat des transports. Ce qu’ils ont dit dans leur campagne sur l’UE était plutôt juste dans leur critique de celle-ci. Mais ils ont eu tort de ne pas prendre en compte la dynamique de la campagne : la sortie, quand elle est venue, n’était pas à gauche.  Maintenant la campagne est terminée et l’unité des forces de gauche est une nécessité : d’abord pour combattre le racisme et la xénophobie (il y a eu un nombre significatif d’agressions racistes depuis le référendum), mais aussi pour commencer à offrir une perspective de gauche, y compris et surtout à ceux qui ont voté Leave.
Pour conclure, quelques mots rapides sur les effets directement politiques du vote au Royaume-Uni et en Europe, sur lesquels il faut revenir dans un autre article.

La campagne et le résultat ont aggravé la crise politique britannique. Les deux grands partis sont encore plus en crise qu’avant. Le Parti conservateur, déjà divisé, va encore se déchirer dans la bataille pour choisir un nouveau leader d’ici septembre. En plus il semble que ni le camp de Cameron ni celui de ses adversaires, Boris Johnson en tête, n’a un plan pour l’après-Brexit. Dans le Parti travailliste, on assiste à la tentative la plus sérieuse de la droite pour déboulonner Corbyn, peut-être dans la perspective d’élections législatives anticipées, donc bien avant 2020.

Au niveau de l’Etat, la crise est encore pire. L’Ecosse a voté Remain à 62%. Le gouvernement écossais affirme son attachement à l’Europe, parle d’un deuxième referendum sur l’indépendance, demande des entretiens avec l’UE, multiplie les prises de distance avec Londres. Donc, crise ouverte. En Irlande du Nord, Remain est majoritaire à 56%. Les catholiques (minoritaires, nationalistes irlandais, républicains) semblent avoir voté massivement pour Remain. La majorité des protestants (majoritaires, fortement attachés à l’union avec la Grande-Bretagne) a voté Leave, mais face à une minorité ayant voté Remain suffisamment grande pour permettre une majorité globale. La question de la réunification de l’Irlande revient à l’ordre du jour, même si la perspective est nettement plus éloignée que celle de l’indépendance écossaise.

Les résultats du vote continueront d’avoir des répercussions politiques et économiques  en Europe et au-delà. L’idée que seul le Royaume-Uni ressentira les effets n’est pas sérieuse. C’est dans ce contexte que vont commencer les négociations pour la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Ni les échéances, ni les modalités ne sont connues. Et surtout pas l’issue. Revenons à notre point de départ. Le status quo ante du 23 juin convenait au grand capital britannique, surtout financier. La situation actuelle, non. De là à penser que le résultat final des négociations ressemblera plus à l’avant- 23 juin qu’à autre chose, il n’y a qu’un pas … mais un grand pas, car sur cette route il y a trop d’embûches et trop d’incertitudes pour voir clair.

Politik

01-Jul-2016 Von

Soll C130 A400M gebären?

Am Nationalfeiertag hatte Kriegsminister Schneider dem patriotischen Volk eine besondere Attraktion geschenkt. Während der Militärparade überflog ein belgischer C130 Militärtransporter die Freiheitsavenue. Warum eigentlich diese seltsame Einlage mit einem Oldtimerflugzeug?

Soll C130 A400M gebären?

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Am Nationalfeiertag hatte Kriegsminister Schneider dem patriotischen Volk eine besondere Attraktion geschenkt. Während der Militärparade überflog ein belgischer C130 Militärtransporter die Freiheitsavenue. Warum eigentlich diese seltsame Einlage mit einem Oldtimerflugzeug?

Wir finden nur eine Erklärung: eigentlich sollte ein moderner Militärtransporter A400M überfliegen, denn einen solchen hat Luxemburg, zusammen mit Belgien, seit langem bestellt und er wird – wenn er je geliefert wird – teures Geld kosten.

Deshalb soll er auch schmackhaft gemacht werden. Die Sache hat nur einen Haken. A400m kann und will nicht fliegen. Diese Maschinen sind so schlecht, dass die Hauptkunden, Deutschland und Frankreich Zweifel anmelden, ob das Programm überhaupt durchgezogen werden soll?

Von je 50 bestellten Exemplaren von Frankreich und Deutschland sind nur 8 resp. 3 ausgeliefert, aber sie fliegen kaum. A400M kann nur 20-25 Flugstunden absolvieren, dann muss er frisch gewartet werden, so schlecht ist die Ausführung.

A400M weist feine Haarrisse an der kritischen Stelle auf, wo Heck und Flügel zusammenkleben. A400M sollte auch für den Abwurf von Fallschirmspringer-Einheiten gebraucht werden. Das wird nicht der Fall sein, da die Springer von den Wirbeln der Rotoren wie die Blätter im Herbst herumgewirbelt würden. Die geplante Benutzung als Tankflugzeuge für Helikopter wird auch nicht möglich sein.

Und dennoch ist es für Luxemburg eine Überlebensfrage A400M irgendwann in Besitz zu nehmen…wenn das Volk genügend darauf vorbereitet ist.

Spunty

Unkategorisiert

01-Jul-2016 Von

Die baden gegangenen Bäder

Luxemburg ist das einzige Land Europas, wo die natürlichen Badegelegenheiten in den Binnengewässern zu 100% sauber sind, an 11 Stellen von 11. In jedem Juni wiederholt sich das Gelaber in der Presse, fußend auf einer Veröffentlichung der europäischen Umweltagentur.

Die baden gegangenen Bäder

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Luxemburg ist das einzige Land Europas, wo die natürlichen Badegelegenheiten in den Binnengewässern zu 100% sauber sind, an 11 Stellen von 11. In jedem Juni wiederholt sich das Gelaber in der Presse, fußend auf einer Veröffentlichung der europäischen Umweltagentur. Diese Statistik ist eine einzige Bauernfängerei und sie ist lügenhaft. In der Rubrik „Klassifizierung der Qualität nicht möglich“ steht die null, genauso wie in den Rubriken „gute, ausreichende und mangelhafte Qualität“. In Luxemburg gibt es nur die absolute Spitzenqualität, denn die Messungen werden nur dort durchgeführt, wo die Qualität von vorn herein als sicher gilt. Die Bauernfängerei stammt noch aus dem CSV-Staat und verfolgt dieselbe Methode mit der die katholischen Privatschulen ihre Examensresultate aufmotzten: die weniger leistungsstarken SchülerInnen, wurden vor den Examina von der Schule verwiesen. So ließ sich die Überlegenheit der konfessionellen Schulen statistisch beweisen.

Das Umweltressort in der Regierung, das inzwischen von den Grünen besetzt ist, führt die Tradition fort: negative Proben sind undenkbar. 11 von 11? Es sind nur drei: Obersauerstausee, Remerschen und Weiswampach. Wo bleiben die anderen 8? Nun, das sind Unterteilungen derselben. In Weiswampach, einem besseren Teich, wo ich gerne bade, wird einmal auf dem einen Ufer geprüft und nochmals 50 Meter querüber auf dem anderen Ufer! Ähnlich wird in Remerschen und Esch-Sauer verfahren.

Also bitte, Frau Dieschbourg, Herr Gira, wollen wir mal schön die Wasserproben an den überlieferten, gewiss nostalgischen Badestellen, entnehmen, denn nur so sind Vergleiche möglich. Damit alles an einem Tag erledigt werden kann, schlage ich folgende Route in Flussrichtung der Sauer vor: Boukelzermillen, Dirbach, Bourscheid-Moulin, Erpeldange-Moulin, Diekirch – aal Schwemm, Echternach – aal Schwemm…dann wollen wir mal hören, wie es um das Badegewässer an des Landes zweitwichtigsten Fluss steht. Grüßen Sie auch schön die Nitrate und die Salmonellen! Vielen Dank im voraus!

Politik

01-Jul-2016 Von

Für die Modernisierung der Nordstrecke über Troisvierges hinaus!

Dass eingleisige Zugstrecken alles anders als « modern » sind, darüber können die Pendler der Zugstrecke Luxemburg-Ulfingen-Gouvy-Liège ein Lied singen. Durch die komplette Elektrifizierung der Nordstrecke zwischen Luxemburg und Gouvy, anfangs de 90er Jahren, mussten verschiedene Teilstrecken, durch technischen Platzmangel, eingleisig zurückgebaut werden.

Für die Modernisierung der Nordstrecke über Troisvierges hinaus!

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Dass eingleisige Zugstrecken alles anders als « modern » sind, darüber können die Pendler der Zugstrecke Luxemburg-Ulfingen-Gouvy-Liège ein Lied singen. Durch die komplette Elektrifizierung der Nordstrecke zwischen Luxemburg und Gouvy, anfangs de 90er Jahren, mussten verschiedene Teilstrecken, durch technischen Platzmangel, eingleisig zurückgebaut werden. Auf der einen Seite ein Gewinn, auf der anderen Seite ein Verlust. Es ist der Hartnäckigkeit der belgischen und luxemburgischen Gewerkschaften (FNCTTFEL-Landesverband) zu verdanken, dass überhaupt auf dieser Linie, die Züge noch über Ulfingen hinwegfahren.

Hat man seit Dezember 2015 den halbstündigen Takt zwischen Luxemburg und Troisvierges eingeführt, so werden jedoch die belgischen Pendler, rund um Gouvy, immer noch stiefmütterlich behandelt. Mit wenigen Ausnahmen, herrscht zwischen Luxemburg und Gouvy, und darüber hinaus von und nach Lüttich, ein 2-Stundentakt. Dabei bestünden ganz andere Möglichkeiten nachdem nur noch vereinzelte Güterzüge die Strecke benutzen, und somit alles für eine bessere Personenzuganbindung an den modernen Bahnhof Lüttich spricht.

Der Kampf der belgischen und luxemburgischen Gewerkschaften ist solidarisch und doch ungleich. Wurde auf Luxemburger Seite viel auf der Linie 10 investiert, so sah es auf belgischer Seite lange nach einer Stilllegung der Strecke 42 (Gouvy-Rivage) aus. Somit trafen sich am 06.Juni 2016 die Eisenbahngewerkschaften CGSP-cheminots und FNCCTTFEL-Landesverband wieder einmal in Luxemburg, um gemeinsam die Politiker beider Länder aufzufordern, sich wieder intensiver mit der Zukunft und Modernisierung der Zugstrecke Luxemburg-Lüttich zu befassen. Hoffnung machen sich hier die belgischen Eisenbahner nach einem Transportministerwechsel in Belgien, und dessen Bereitschaft wieder Gespräche über die Strecke 42 zu führen. Aber auch der grüne luxemburgische Transportminister François Bausch ist gefordert Druck auf die belgische Seite auszuüben. Eine bessere Anbindung an den Bahnhof Lüttich, mit seinen guten Hochgeschwindigkeitsverbindungen, muss für jeden luxemburgischen Politiker auf der Tagesordnung stehen.

Politik

01-Jul-2016 Von

Les paradoxes du 23 juin

Institutionnellement la sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne n’est ni une catastrophe ni une aubaine. Pourtant, c’est un paradoxe: la Grande Bretagne repart, le néolibéralisme continental reste.

Les paradoxes du 23 juin

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Institutionnellement la sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne n’est ni une catastrophe ni une aubaine. Lorsque le Royaume Uni avait rejoint la communauté européenne dans les années 1970, à la demande du gouvernement conservateur de Heath, soutenu par M. Thatcher, il avait ramené dans ses bagages l’orientation de la pensée unique néolibérale, qui est devenue le crédo consensuel de l’UE. C’est un paradoxe: la Grande Bretagne repart, le néolibéralisme continental reste. Du point de vue socio-économique, l’UE est anglo-saxonne, avec ou sans brexit.

Un autre paradoxe : la votation du 23 juin risque de faire éclater le Royaume-Uni plus que l’Union Européenne. L’hystérie provoquée par les Johnson et Farage a ravivé les tensions internes à tel point que la sécession de l’Ecosse, de l’Irlande du Nord (vers la République d’Irlande) et même du petit Gibraltar (réclamé par l’Espagne) sont subitement remises à l’ordre du jour. C’est un désastre pour les Tories et ses chefs Cameron et Johnson qui avaient interverti leurs positions il y a quelque temps : le premier ayant été plutôt eurosceptique dans le passé et le second, fils d’un fonctionnaire de la bureaucratie bruxelloise, aurait difficilement pu avoir ses positions actuelles de en tant que maire de Londres.

Les très nombreux électeurs britanniques, laissés-pour-compte du néolibéralisme, dont une grande partie de la classe ouvrière appauvrie ou précarisée, ont perdu leur autonomie de classe en suivant les Tories, porteurs du libéralisme le plus pur et les racistes de l’UKIP. Certains commentateurs de gauche se trompent royalement en interprétant le vote pro-brexit simplement comme une réaction anti pensée unique libérale. Concernant les classes laborieuses, ce vote est une colossale déviation de ses intérêts les plus élémentaires vers des voies irrationnelles et réactionnaires.

Alors, un « exit de gauche » est-il pensable ? Bien sûr que oui. Mais nous ne sommes pas dans l’abstrait. Le brexit ne peut pas être réactionnaire et progressiste à la fois. Concrètement, la gauche anticapitaliste doit se poser la question- dans le cas de la Grande-Bretagne comme dans d’autres cas – comme l’a posée récemment un certain Yannis Varoufakis, qui n’est pourtant pas mon maître à penser : Dans quelle mesure peut-on mieux faire passer dans un Etat national, libéré des institutions de l’UE, la répartition des richesses, les droits du travail, l’antiracisme, l’internationalisme (il faudrait rajouter la transition énergétique, les droits de l’homme et des femmes et bien d’autres objectifs encore.) ? Ce n’est certainement pas le cas en Grande Bretagne en 2016. Les trois familles politiques, qui ont gouverné le pays ces dernières décennies sont pénétrées par l’idéologie libérale, même au (New) Labour, l’establishment neo-Blairiste essaye de se débarrasser de Corbyn. Les travailleurs britanniques n’entrent pas au paradis

Il y a cependant un petit b-mol à opposer à ce raisonnement. Le faux-fuyant des « régulateurs de Bruxelles » manquera aux politiciens pour excuser chômage et inégalités croissantes. Désormais, ils seront tenus pour responsables eux-mêmes.

Les craintes généralement formulées avant la votation du 23 juin concernaient la contagion nationaliste, chauvine, xénophobe sur le continent. Ce n’est certainement pas anodin. Il y a de l’autre côté le redémarrage de la discussion sur « l’Europe que nous voulons » telle qu’on l’a connue lors du débat sur la constitution européenne. Subitement les gens qui nous gouvernement et notamment la social-démocratie émettent des mea culpa et parlent même de refondation, terme jusque-là employé par la gauche de la gauche. Il faut saisir l’occasion pour s’engager sur une voie anticapitaliste et se méfier des chausse-trapes. « Mieux vaut moins et mieux », une Europe débureaucratisée se concentrant sur l’essentiel par exemple le marché des capitaux, la libre concurrence, l’union bancaire, la sécurité des frontières extérieures et – pour faire passer la pilule – une extension du programme Erasme aux lycéens. En bref, une vraie Europe libérale-anglo-saxonne. Paradoxal, mon cher Watson ?

Le débat à la gauche de la gauche ne souffre plus les attitudes purement défensives ni les formules générales, comme la refondation de l’Europe. La confusion est générale, on ne pourra pas continuer à jongler entre un fédéralisme de gauche et une « vraie » Europe des peuples.

International @de

01-Jul-2016 Von

Egypte : escalade de la répression à l’encontre des journalistes

Depuis la prise de pouvoir du maréchal Abdel Fatah Al-Sissi il y a trois ans exactement, le 30 juin 2013, les acquis de la révolution du 25 janvier 2011 ont systématiquement été remis en cause. Un des plus importants, le droit de manifester, est la cible privilégiée du régime.

Egypte : escalade de la répression à l’encontre des journalistes

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Depuis la prise de pouvoir du maréchal Abdel Fatah Al-Sissi il y a trois ans exactement, le 30 juin 2013, les acquis de la révolution du 25 janvier 2011 ont systématiquement été remis en cause. Un des plus importants, le droit de manifester, est la cible privilégiée du régime. En plus d’avoir fait passer une loi restreignant fortement le droit de manifester, arrestations arbitraires, jugements de civils par des tribunaux militaires, tortures dans les commissariats, disparitions et meurtres sont devenus des pratiques courantes.

C’est dans ce contexte que la répression à l’encontre des journalistes a pris ces derniers mois des tournures inquiétantes. Au soir du 1er mai, le siège du syndicat des journalistes au centre du Caire est pris d’assaut par les forces de sécurité. Celles-ci viennent arrêter deux journalistes qui s’y étaient réfugiés la veille. Amr Badr et Mahmoud Sakka, tous deux critiques à l’égard du régime, travaillaient pour le site d’information « Yanair.net » (« janvier.net ») et sont accusés d’avoir appelé à manifester le 25 avril. Cette journée de mobilisation, coïncidant avec l’anniversaire de la libération du Sinaï, avait pour but de protester contre la rétrocession à l’Arabie saoudite de deux îles égyptiennes de la mer Rouge (Tiran et Sanafir), situées à l’entrée du golfe d’Aqaba. Un mois plus tard, ce sont trois dirigeants du syndicat des journalistes qui sont poursuivis pour avoir abrité des fugitifs : le président du syndicat Yehia Kalash, le secrétaire général Gamal Abdel-Reheem et son adjoint Khaled El-Balshy. Et enfin, le 29 juin, c’est une célèbre présentatrice libanaise de la chaine privée ONTv qui est expulsée d’Egypte le jour même de la fin de son contrat. Elle présentait une des rares émissions donnant encore la parole aux figures de l’opposition en Egypte.

Il peut pourtant paraître surprenant que le régime s’attaque avec autant d’acharnement au syndicat des journalistes et à la presse en général. En effet, depuis le coup d’Etat du 30 juin 2013 et la répression féroce à l’encontre des Frères musulmans (plusieurs centaines de morts lors de la dispersion de leur sit-in au Caire le 14 août de la même année), une grande partie de la presse s’est rangée derrière le régime et son appel à l’unité nationale dans la lutte contre le terrorisme. De nombreux journaux se sont séparés de leurs journalistes trop critiques et la censure (ou l’autocensure) devient une pratique de plus en plus utilisée. Dans l’affaire des deux îles de la mer Rouge, c’est le rédacteur en chef du quotidien gouvernemental « Al-ahram » qui a été contraint de retirer un article trop critique et de le publier sur sa page facebook. On se souviendra aussi que lors de la signature du contrat de vente de l’avion de chasse Rafale entre l’Egypte et la France en 2015 (plus de 5 milliards d’euros), très peu d’articles critiques avaient été publiés. Et comble de l’absurdité, le syndicat des journalistes avait invité le président Al-Sissi aux festivités prévues pour les 75 ans de sa création…

L’escalade actuelle de la violence du régime à l’encontre du syndicat des journalistes semble donc plutôt être une attaque concertée contre un symbole de la liberté de manifester, en plein centre de la capitale. C’est en effet devant le bâtiment du syndicat que se sont rassemblées le 15 avril les manifestations spontanées d’opposants à la rétrocession des deux îles. Lors de l’appel à manifester du 25 avril, le régime avait anticipé la situation et bloqué toutes les rues adjacentes au bâtiment du syndicat et organisé un rassemblement de manifestants pro-régime brandissant des portraits du « maréchal-président » et des drapeaux saoudiens. Et les forces de police se souviennent certainement des nombreuses manifestations d’opposants à Moubarak sur les marches devant le bâtiment…

Le régime semble donc s’attaquer à la liberté d’expression en général et à la moindre opposition dans de nombreux pans de la société. Le syndicat des médecins, des avocats, des habitants des quartiers populaires protestant contre les violences policières, les étudiants…, tous sont confrontés à la répression de la part d’un pouvoir contre-révolutionnaire cherchant à colmater les brèches de démocratie ouvertes par la révolution de janvier 2011.

Article publié par Léon Gaki